15 pommes de terre plantées en avril, 15 kg récoltés en octobre… la terre urbaine est productive !
Sur le petit espace entre la route et le parking, les Incroyables Comestibles ont semé, encouragé et laissé pousser… La nature. A l’heure de la récolte, les enfants ont pu découvrir que les patates ne poussent pas que dans les rayons des supermarchés. C’est important de le redire, même dans nos petites villes qui vendent de la nature et du tourisme. C’est encore mieux en le faisant.
Quelques mètres carrés suffisent pour un petit bonheur.
Une démonstration magistrale.
Le problème c’est la solution. Les décors floraux dans les espaces publics ne sont pas respectés ni appréciés à la hauteur des coûts d’entretien qu’ils imposent à la collectivité ? Osons parler de réappropriation des communs. Les hectares de gazon à tondre et à nettoyer représentent des heures de travail et des litres de carburant qui pourraient être mieux employés autrement ? Changeons de regard sur cette mode d’un autre âge qui n’a que trop duré et cultivons nos jardins en ville avec des mini écosystèmes multi-étagés qui fournissent nourriture, biomasse et régulent l’eau, l’air et la température. Et quoi de mieux pour lutter contre l’accumulation d’emballages de fast-food que de planter des patates à frites ?
Quelle richesse ignorée sous nos pieds…