Après quelques petits avertissements en octobre, c’est à partir du mardi 8 novembre 2016 que nous devrions avoir de véritables températures négatives autour de Chambéry, selon la prévision de Météo France. Cette fois, c’est vraiment le moment de rentrer les plantes gélives, les cactées et géraniums en pots et jardinières. Et de ramasser vos dernières tomates, car si elles ne sont pas sous serre ou sous abri, elles auront du mal à résister aux assauts du froid et de l’humidité combinés.
Mais ce n’est que cinq petits mois à passer avant avril, date à laquelle vous pouvez recommencer vos plantations comme si Chambéry avait le climat de Manosque ou même de Nice, c’est à dire en zone 9 ou même 10.
Avant la mi-novembre de cette année 2016, il n’y a pas de fortes gelées annoncées par Météo France, mais la neige est sous le Nivolet, donc il faut bien s’attendre à un peu de froid en bas.
Les températures avaient chuté brutalement en octobre, après presque quatre mois en moyenne très chauds : Température la plus basse entre juin et septembre rarement en dessous de 10°C et température moyenne très proche des 20°C.
En 2015, il y avait eu un pic de chaleur en juillet, puis une décroissance régulière. On remarque sur le graphique d’Infoclimat les maximales importantes en novembre 2015, qui correspondent à quelques belles journées très chaudes et ensoleillées.
L’historique des températures à Chambéry depuis 1975 marque clairement une augmentation. La moyenne annuelle est passée de 10°C à plus de 12°C en 30 ans.
Le gel est un facteur déterminant à la fois pour les cultures et pour la circulation à vélo. C’est donc un paramètre à surveiller particulièrement.
Les deux derniers hivers nous ont épargné de forts gels, et les dégâts qui vont avec. Il faut remonter à 2012 et 1985 pour trouver des extrêmes en dessous de moins quinze degrés.
Mais ces extrêmes ne donnent pas vraiment des indications sur la durée des phénomènes, la présence ou pas d’une couche protectrice de neige sur les végétaux, l’humidité ambiante, le vent, l’ensoleillement… Les conséquences sur l’écosystème peuvent être aggravées ou atténuées par d’autres facteurs.
Les prévisions ne sont pas une science exacte, surtout avec des modèles qui doivent s’adapter à de nouvelles dynamiques. Les météorologistes expliquent aussi que lorsque le système complexe du climat se déséquilibre, le nombre d’évènements extrêmes a tendance à augmenter. Si les vagues de chaleur restent les plus fréquentes et les plus probables, des périodes de froids en dessous de moins 10°C ne sont pas du tout exclues.
Photo d’illustration :
Petite fuite d’eau sur l’abreuvoir des vaches à Lovettaz, décembre 2011.